Palmarès - Shelby - Records - Courses au Japon - Toyota en compétition

24 Heures du Mans

Sigma MC75 au 24H du Mans 1975

La Sigma MC75 court aux 24H du Mans en 1975. Pilotée par Fushida/Takahashi/Mori elle est propulsée par un moteur Toyota 2TG. Victime de sa pompe à huile, elle ne finira malheureusement pas la course.

Désirant revenir dans les courses d'endurance, abandonnées depuis 13 ans, Toyota s'associe à Dome, un constructeur de voitures de compétition qui est présent au Mans depuis 1979.

Dome Toyota Celica Turbo Tom's 1980

La première voiture réalisée par Dome est une Toyota Celica Turbo préparée aux normes IMSA GTX. Un châssis tubulaire supporte la caisse de la Celica ainsi qu'un moteur L4 4 cylindres 2090 cm3 à 16 soupapes équipé de deux turbos. La puissance de 560 ch à 8800 t/min est transmise aux roues arrières par une boîte Getrag 5 vitesses.

L'auto fait ses essais aux USA sur les circuits de Sebring et de Riverside. Forcée à abandonner dans chacune des deux courses, elle est ensuite aménée aux 24 Heures du Mans en juin 1980. Suite à des essais peux concluants dans le Groupe 5, la voiture est retirée.

Il est à noter que si l'écurie qui l'a fait courir est TOM'S (Tachi Oshiwa Motor Sport), elle apparu sous la banière de Alpha Cubic Racing, une société japonaise créée aux USA dans le but d'importer les futures voitures Dome en Amérique.

Dome Toyota Tom's 83C 1983

Plus sérieusement, Dome prépare la Toyota 83C en 1983, elle est présentée aux 1000 km de Fuji et roule à Riverside. Le moteur est un 4 cylindres  turbo de 2,1 l. de cylindrée et 500 ch à 8000 t/min. TOM'S représente Toyota comme le team officiel de la marque. Malgré une sortie de route, la voiture arrive 9e. L'année suivante, sur le même circuit, la 84C termine 7e.

Toyota Dome 84C et 85C

1985 est l'année où Toyota se présente au Mans avec deux 85C-L. Les teams Dome et TOM'S font courir parallèlement les deux Toyota. Plus tôt dans l'année, Dome a remporté les 500 km de Suzuka avec une 84C et TOM'S s'est placé à plusieurs reprise en 2e et 3e position dans les course d'endurance nippones avec des 85C. Au Mans, la Dome doit abandonner à mis course mais la TOM'S termine à la 12e place.

Toyota Dome 86C et 87C

Les années se suivent et se ressemblent. Aucune victoire ne vient récompenser les efforts, malgré la 87C et sa culasse à 4 soupapes par cylindre. Dome et TOM'S continue le duel dans le championnat d'endurance japonais et aux 24H du Mans français.

Toyota Dome 88C et 88C-V

La 88C-V est dessinée par Dome mais construite par TRD. Un nouveau moteur V8 double turbo de 3,2 l. et 800ch à 8000 t/min est développé pour la bête.

Toyota Dome 89C-V et 90C-V

Pour 1989, Toyota décide d'étendre ses efforts au delà des 24H du Mans en participant au World Sportscar Championship. La 90C-V a une cylindrée augmentée à 3,6 l. et parvient à se classer à la 6e place du Mans 1990, meilleur résultat obtenu pour l'instant.

Toyota TS010 1992 à Donongton et Silverstone

En 1991, la FIA change les règle du Groupe C et impose un moteur normalement aspiré d'une cylindrée de 3,5 l. Toyota ne participe pas à cette édition, Mazda remporte la victoire avec sa 787B propulsée par son moteur rotatif et devient la première marque japonaise à s'imposer sur le circuit de la Sarthe.

Toyota TS010 au 24H du Mans 1992, 2e place

Fin 1991, Toyota dévoile sa nouvelle arme, la TS010 avec un moteur V10 de 3,5 l. et un tout nouveau châssis. Au Mans en 1992, c'est le duel avec Peugeot et la japonaise termine en 2e place sur le podium.

Toyota TS010 au 24H du Mans 1993

En 1993, toujours au Mans, Toyota se place en 4e (TOM'S TS010), 5e (SARD 92C-V), 6e (Trust 92C-V) et 8e (TOM'S TS010) place derrière 3 Peugeot. Les Peugeot 905 conçues par André de Cortanze sont trop rapides !

Toyota 94C-V Sard au 24H du Mans 1994, 2e place

Une Toyota 94C-V préparée par Sigma Advanced Research Development (SARD) termine en 2e position au Mans de 1994. Une TS010 équipée d'un V8 turbo est forcée à l'abandon. Toyota prend du recul pour mieux se préparer à un nouvel assaut.

Toyota Supra GTLM Sard 1996

Entre temps, caprice des réglementations de la course, les GT sont en vogue et Toyota arrive en 1995 avec une Supra préparée par Sard. Le moteur vient de la Toyota Eagle utilisé par AAR et développe 650 ch. Elle se place modestement à l'arrivée de l'épreuve. L'année suivante, la voiture est passablement modifiée et améliorée mais elle n'arrivera pas au bout, victime d'une sortie de piste, elle doit abandonner.

L'aventure de la Supra au Mans s'arrête ici, mais sa carrière au Japon est riche et bien plus fructueuse en JGTC.

Toyota MR-2 MC8-R Sard 1995

Sard a aussi amené une  MR-2 hautement modifiée. La SARD MC8-R est une réalisation maison équipée d’un moteur Lexus V8 twin-turbo 4,0 litres de 600 ch.

En 1995 elle doit se retirer après 14 tours seulement. De retour en 1996, elle termine la course avant dernière.

Toyota GT-One au 24H du Mans 1998, 9e place

Toyota Team Europe (TTE) dirigé par Ove Andersson à Cologne est la branche sport de Toyota pour le World Rally Championship (WRC). Toyota en a le contrôle total depuis 1993 et lui confie carte blanche en 1997 pour concevoir une automobile pour les 24H du Mans. Andersson contacte André de Cortanze pour préparer sa nouvelle arme. En 18 mois, une voiture nouvelle, au look ravageur est construite en Allemagne. C'est la GT-One qui courre pour la première fois aux 24H du Mans 1998. Elle a été entièrement conçue sur ordinateur, puis testée en soufflerie. Son aérodynamique est particulièrement soignée, utilisant des techniques inovantes. Le moteur est un V8 tout aluminium double turbo de 3,6 l. à 4 soupapes par cylindre et injection électronique. La puissance est de l'ordre de 600 ch pour un couple de 650 Nm. Châssis, carrosserie et freins sont tout carbone.

Toyota GT-One 1998

Les performances sont à la hauteur, il vaut mieux parceque cette année, Porsche, BMW, Ferrari, McLaren, Mercedes, Nissan, Panoz, Courage et d'autres sont de la partie.

Trois GT-One sont qualifiées au départ. L'équipe Butsen/Collard/Hélary se trouve en deuxième position sur la grille de départ. Ils maintiennent cette position durant 23 heures jusqu'à ce qu'une panne de boîte de vitesses les contraint à l'abandon. Une deuxième GT-One est victime d'un accident et la dernière voiture termine en 9e place, à 25 tours des deux Porsche 911 GT1 qui ont dominé la course. C'est le pilote officiel Porsche Allan McNish qui est le hero du jour. A noter que la 3e place revient à Nissan avec sa R390 GT1.

Toyota GT-One au 24H du Mans 1999, 2e place

De retour en 1999, Porsche n'est plus là mais Audi fait son entrée et Allan McNish rejoint le team Toyota. Durant les qualifications, Martin Brundle bat le record du tour et sa GT-One se retrouve en première place sur la grille de départ. Une autre est à son côté, en deuxième position et la troisième et à la 8e place.

Suite à des sorties de routes, les deux premières GT-One abandonnent, mais la troisième, de l'équipage japonais, termine en 2e position à seulement 1 tour du vinqueur, une BMW V12 LMR.

A ce moment, Toyota décide de placer tout ses effort dans un programme de Formule 1, ce qui demande l'arrêt de tous les autres engagements officiels, qu'il s'agisse de rallye ou d'endurance. La GT-One est relèguée au musée sans avoir pu vaincre Le Mans.

Toyota TS030 2012

Fin 2009, Toyota n'ayant pas pu concrétiser son rêve se désengage de la Formule 1. Deux ans plus tard Toyota Motorsports est sollicité pour construire une nouvelle voiture afin de participer au Championnat du monde d'endurance. La TS030 a de bons atouts pour vaincre les Audi R18 qui dominent la catégorie.

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