|
|
Le All-Japan Grand Touring Car Championship (JGTC) est un championnat
créé au Japon en 1993 pour remplacer le défunt Groupe C du All Japan Sports Prototype Championship
(JSPC) et le Groupe A du Japanese Touring Car Championship (JTCC).
Il est autorisé par la Japan
Automobile Federation (JAF). Les premières compétitions voient des voitures IMSA
GTS et GTU, la seule véritable JGTC étant la Nissan Skyline GT-R de Nismo. A la
saison suivante, les autos sont divisées en deux classes correspondant aux GT1 et GT2
de la FIA. Puis les classes GT300 et GT500 entrent en vigueur, pour lesquelles la puissance
est limitée à un maximum de 300 et de 500 ch respectivement, par des restricteurs
d'entrée d'air sur les moteurs. Depuis 2002, le JGTC déborde de ses
frontières et prend place en Malaysie. En 2003 une course est organisée à
Shanghaï et en 2004 en Californie mais ces tentatives ne seront pas renouvelées.
Après de multiples modifications du règlement, la série change de nom en
2005 et devient Super GT. Elle est alors reconnue par la FIA. Dès lors 7 à 9 manches composent la saison annuelle, dont l'une se déroule sur le circuit de
Sepang en Malaysie.
Ce championnat remporte un grand succès et ne cesse de se développer. Des points
sont attribués aux pilotes et aux teams. Avec la naissance de la Asian Le Mans
Series en 2012, les organisateurs ont décidé d'accepter les GT300 dans la
catégorie GTC, aux côtés d’autos répondant au
règlement GT3 FIA et de voitures venues de coupes monomarque.
|